Dans ce projet, je travaille sur le paradoxe entre le lieu intime et le lieu public.
Mon projet a été de réaliser des déplacements d’intérieurs de certains habitants de Deauville, vers l’extérieur. Ces parcelles d’intimités partagées, où les objets du quotidien deviennent des sculptures éphémères, pérennisées par la photographie, brouillent, ainsi les frontières entre l’intérieur et l’extérieur. « Ces vitrines d’intimités » traitent de la compréhension, du langage, de la conceptualisation et donnent accès à la vie de quelqu’un. Cette inversion des espaces dans la ville de Deauville pourrait être un jeu de déplacement afin de troubler les codes d’identification et de fonctionnement, en réaménageant l’espace urbain avec des objets du quotidien.