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Projet de résidence Création en Cours - Villa Médicis

L’espace pavillonnaire unifamilial, rêve de nombreuses familles, correspond à la définition d’une vie idéale dont l’image est trop souvent associée à un système normatif. 
Nous avons tous en tête les maisons représentées à la télévision, au cinéma, dans les films et les séries ou encore dans les magazines. Les maisons Levitt, implantées aux États-Unis dans les années 50 puis transposées en France, à Mesnil-Saint-Denis, en représentent la quintessence. Quartier intemporel où le temps semble s’être arrêté, les quartiers Levitt représentent une réalité tourmentée entre les initiatives individuelles et la conservation de la représentation idéale qu’elle promeut. Ces quartiers nous montrent que le chez soi est moins une représentation de la singularité de celui qui l’habite qu’une question d’image mise en œuvre par la stratégie marketing. Cette intrusion du standard, portée par les industriels tel que Levitt, dans le «chez soi» pose le problème de notre singularité, de notre intimité, de ce qui nous est propre. Comment les habitants du quartier Levitt appréhendent-ils la notion de chez soi dans un univers idéal ? Comment construire un chez soi face à la contrainte du standard ? 

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